Dernier arrêt donc dans ce carignesque village qu’est Calce, une commune que je vous ré-invite à découvrir ou redécouvrir toutes affaires cessantes. N’oubliez pas Gauby qui, à défaut de mettre de l’eau dans son vin, y colle pas mal de vieux carignans…
Jean-Philippe Padié, par lui-même
Face au bistrot du village, le Presbytère, bistrot qui fait d’ailleurs partie d’une chaîne formidable (VOIR ICI) www.bistrotdepays.com baptisée « Les Bistrots de Pays », se trouve la cave de Jean-Philippe Padié, un p’tit gars venu de la région toulousaine un beau jour du début de notre millénaire pour tâter de la vigne sur les marnes et les schistes de ces bords de Corbières. Aujourd’hui, ainsi qu’il le raconte si bien dans son site (ICI), il possède 10 ha éclatés en une trentaine de parcelles. Faut l’faire, comme disait l’ami Fernand !
Il suffisait d’un « i » bien droit ajouté au nom de Calce pour que naisse un matin sous la douche une cuvée cent pour cent Carignan. Oh, ce n’est pas le genre de vin à ranger au plus profond de sa cave. Juste un de ces p’tits vins juteux et fruités à souhait, à un prix raisonnable (8,50 €) un Vin de Pays des Côtes Catalanes 2009 à boire frais avec les amis un soir d’été autour d’une grillade de sardines fraîchement ramenées d’un petit métier de Port-Vendres, de celles que l’on mange en s’aidant des deux mains pour ne laisser que la tête, l’arrête et la queue. Je parle de la queue, mais si vous aimez la saucisse allez-y !
Et pour accompagnement musical, essayez Archie Shepp. Moi, j’adore.
Bon dimanche estival !
Michel Smith