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  • : Le blog de les5duvin.over-blog.com
  • : Cinq passionnés du breuvage de Bacchus parlent du vin sous toutes ses facettes.
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POURQUOI CE BLOG?

Ce blog est né de l'heureux hasard d'une rencontre, en 2010, au Salon des Vins de Loire d'Angers, autour d'un verre de rosé de Bourgueil - celui de Pierre Jacques Druet. Il y avait là cinq "plumitifs" du vin. Le rosé aidant, l'idée a germé de créer un espace commun.
Parce qu'à cinq, on peut aborder plus de thèmes.
Parce qu'on peut débattre.
Parce qu'on peut partager. Des coups de coeur, des coups de gueule, de l'expérience.
Et qu'est-ce que le vin sinon une boisson de partage?
De ces cinq, certains sont déjà des blogueurs confirmés, d'autres non.
Comme il y a les 5 sens, il y  a maintenant les 5 du Vin.

Les 5 du Vin

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QUI SOMMES-NOUS?

David Cobbold (Eccevino) est le plus français des journalistes anglais du vin, ou vice versa. Il a reçu en 2011 le Wine Blog Trophy pour  son blog, More than Just Wine.

Jim Budd, sujet de sa Gracieuse Majesté, est journaliste pour diverses revues britanniques. Amoureux des vins de Loire, il leur consacre un blog, Jim's Loire, primé en 2009 du Wine Blog Trophy.

Hervé Lalau est un journaliste français écrivant pour diverses revues et sites français, belges, suisses et canadiens. Son blog "Chroniques Vineuses" lui a valu le Wine Blog Trophy en 2010.

Michel Smith, PourLeVin, est un journaliste français établi en Roussillon, travaillant pour diverses revues et guides en France. Il s'intitule lui-même "Journaliste en Vins et autres Plats de Résistance".

Marc Vanhellemont est un journaliste belge travaillant pour divers magazines en Belgique et en France. Incontournable, sauf par la face nord.

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Retrouvez vos chroniqueurs préférés grâce à notre fameux Calendrier

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The Famous 5

Vous voulez-en savoir plus sur nous? Nos portraits se trouvent en rubrique The Famous 5.

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Les textes signés n'engagent que leur auteur.

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Sauf mention contraire, les textes et photos sont protégés par le Copyright de chaque auteur, individuellement pour les articles signés, ou collectivement pour les articles coopératifs des 5 du Vin.

Jim Budd's photographs are licensed under a Creative Commons Attribution-Noncommercial-No Derivative Works 2.5 UK: Scotland License.
7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 01:21

A la Circulade des Terrasses du Larzac, samedi dernier, trois des 5 du Vin ont payé de leur personne - et de week-end, encore. Sous une chaleur de plomb, ils ont souffert pour vous.

Heureusement, aux six étapes, ils ont pu se rehydrater aux guinguettes tenues par les vignerons. Parmi les préférés de nos trois larrons, Michel Smith, Marc Vanhellemont et Hervé Lalau, il y avait justement le Domaine de La Réserve d'O - ça ne s'invente pas!

Reserve-d-0.jpg

Réserve d'O pour marcheurs assoiffés


Au fait, cette Circulade a eu un grand succès - près de 1000 participants. Et si l'on en juge par les vins présentés, la qualités augure bien de l'avenir de cette dénomination, "au deuxième étage de la fusée Languedoc", comme dit son Président Vincent Goumard, un estranger particulièrement bien acclimaté, qui a oublié d'être bête, et qui ne manque pas de conviction.


Circulade.jpg

Marc en action (toujours dans le sens contraire)


Quelques découvertes (ou confirmations): Cal Demoura, Mas Conscience, Domaine de Montcalmès, Domaine du Pas de l'Escalette, Mas des Chimères, Mas de la Séranne, Mas Brunet, Domaine d'Anglas, Château Capion, Mas du Pountil, Domaine des Conquêtes, Domaine des Orjouls, Château de Jonquières... bref, une belle brochette de vins qui "nous parlent" et de vignerons apparemment heureux de partager leur enthousiasme avec le public.

Parler de vins de terrasse, ce n'est pas toujours très flatteur. Mais ces Terrasses-là, vous m'en direz des nouvelles...


Circulade2

Je vous installe en Terrasses, Messieurs-Dames?


Le plus curieux, dans l'Espace viticole, c'est que le deuxième étage de la fusée arrive parfois avant le troisième... Ah, si tous les gars de ce coin du Languedoc voulaient se donner la main...

 Hervé Lalau

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 00:52

CafeduNords.jpg 2009 Le Tour: Café du Nord, Menetou-Salon


Le menu sportif

After the entrées – Roland Garros, Wimbledon, The World Cup and the Giro d’Italia – le plat principal: Le Tour de France.

For the moment there have been more crashes than thrills – leading up to the sprint on Monday and now yesterday’s stage through the Ardennes.Today’s stage that includes sections of the famous pavé around Arenberg-Porte du Hainault may well be similarly crash-affected.

Doubtless more on the racing next week but now a few thoughts on choosing wines that match the star riders. Let’s start with the seven times winner, Lance Armstrong. Clearly it has to be an American wine and a powerful, four-square Zindandel is the obvious choice especially as it has a touch of spice like the questions that continue to swirl around the multiple champion. Come to think of it, Bulls Blood might be the right choice give Floyd Landis’ latest revelations.

Wine choice for Australian Cadel Evans is not that different from Lance Armstrong – something suitably butch, so it has to be Barossa either a pure Shiraz or a Cabernet Sauvignon-Shiraz like sweet and purely black-fruited 1997 Signature from Yalumba.

In contrast for the slenderly built Frank and Andy Schleck one needs look no further than a Riesling from Luxembourg. The choice for the powerful and swift Fabian Cancellara is a little more difficult. Difficult to see a Swiss wine that would be the ideal match, so I suggest we have to look to the Northern Rhône – Hermitage with a splash of Côte Rôtie.

Then there is the Spaniard, Contador, going for his third Tour win. Speedy at time trials and fleet-footed in mountains rules out Priorato and probably wines from Toro. A fine Rioja is a possibility but I fancy a better match would be a Palo Cortado or a fine dry Amontillado – something that has both some body but also a rapier precision.

Then there is sprinter Mark Cavendish – a complex question best held over to next week.

Jim

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 00:05

Comme je suis un ramier, l’été est ma saison préférée: fait trop chaud pour travailler. Alors, sans consulter mes colocataires qui sont tous les 4 des bourreaux de boulot dès qu’y s’agit d’aller faire sauter le bouchon, j’ai décidé de chroniquer bref. Genre carte postale: côté face, cliché impérissable de la rade de Brest ou truc salace du style «ta grosse cochonne qui pense à toi» et reste plus qu’à remplir le côté pile à gauche. Ça ne fait pas lerche donc Vérigoud !

Aujourd’hui, au retour de mon ermitage du Luberon, où le matin je vois sous le soleil levant le Ventoux chauve – je pense toujours à ce pauvre Tom Simpson – je vous offre une belle preuve d’anticipation de vignerons, ceux de la cave du Ventoux. C’est beau comme un regret.

Smith-8162.JPG

Dans le style pompier,  il est difficile de mieux faire. J’espère que cette petite plaisanterie ne leur a pas coûté trop cher car je ne vois pas, sauf à faire dans la dérision, qui oserait exhiber un tel flacon.

Reste que, comme le Luberon est la terre promise de nos amis allemands et bataves, à ce que leurs footballeurs décrochent le trophée Jules Rimet (tout le monde l’a oublié celui-là) et qu’ils fassent des razzias du dit flacon dans les rayons de la GD pour fêter ça. Vide ça peut toujours servir: jus d’orange pour les Pays Bas, eau de Lourdes pour les boys d’Angela... »

Comme le disait si bien l’astre du Poitou, pas à propos du Ventoux, mais de la capacité de notre beau pays à surmonter les difficultés «La pente est rude, mais la route est droite».

Je vous embrasse.

Jacques

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 21:00

RecentSilks.jpg

 

I thought you would like to see a new shirt that was fairly recently added to the collection – a rather sober, silky number. Bought as many of my shirts are in a charity shop. It was, however, rather more expensive than normal as it cost fully £10 (12.10€). I guess that tells you all you need to know about the cost of living in Putney. Had I found it in Forest Hill, then it would probably have set me back only £4 or so (4.84€).

In terms of matching shirt and wines it is still early days but I'm inclined to think that the wine needs a touch of exoticism, which is not the same as the frankly bizarre so a Nebbiolo from Iceland is certainly out of the question. No, I think something like a Californian Zinfandel probably fits the bill. A possible alternative is a peppery Pineau d'Aunis from the Coteaux du Loir but that may have too much vibrant acidity.

Clearly work in progress...    

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 11:29

Pour situer au mieux le domaine qui nous intéresse aujourd’hui, la couverture du dossier de presse affiche une mappemonde. À gauche comme à droite, une grosse tâche représente d’un côté les USA, de l’autre l’Australie, deux pays où les propriétaires du Domaine de Nizas tiennent à nous signaler qu’ils sont déjà présents. Au milieu, une minuscule tâche représente la France avec une flèche qui mène aux rives du bassin Méditerranéen. «Nizas est sur le chemin d’un grand pionnier de viticulture», commence à nous raconter le texte glorieusement titré : «Nizas, le rêve Français d’un pionnier Américain». Un énième slogan allez-vous penser ?

250px-Nizas_-Herault-_vue_generale.JPG.jpeg

Nizas, commune d’un demi millier d’habitants nichée dans l’arrière-pays de Pézenas et de Montagnac, non loin de Caux, à portée de vue des étangs où l’on élève la fameuse huître de Bouzigues. Nous sommes sur les hauteurs – enfin, à l’échelle locale, bien entendu, c’est-à-dire autour de 150 mètres d’altitude – et ce peu d’altitude se ressent dans le vin. Car ici, été comme hiver les nuits sont froides et au mieux elles sont fraîches. Le calcaire est très présent ce qui explique que l’on trouve des restes d’anciens fours à chaux, des capitelles (constructions archaïques de pierres sèches servant d’abri aux bergers) des bois de chênes verts et des touffes de thym à gogo. Mais la géologie n’est pas aussi uniforme qu’il n'y paraît. On trouve aussi des coulées de basalte, du grès, du schiste, des alluvions, des galets roulés à profusion issus du villafranchien… Le secteur bénéficie d’une appellation récente (2007) Coteaux-du-Languedoc-Pézenas (vins rouges) et il est connu aussi pour sa Clairette du Languedoc, appellation que j’affectionne puisqu’elle est née 6 jours après moi, le 12 Avril 1948. Certains domaines ont déjà acquis leurs lettres de noblesse: Belles Eaux, Les Aurelles,  La Condamine Bertrand, Pech Rome, Lacroix Vanelle, Le Fesc, Durand-Camillo, St-Jean de Bébian, Stella Nova, etc. Pour les détails, consultez le site ICI.

Comme toujours dans le régime des appellations où tout est codifié à outrance, le roturier Carignan est considéré sinon comme indésirable, en tout cas incapable de représenter à lui seul une cuvée Pézenas digne de ce nom. Tant pis s’il est âgé, peu productif et planté sur son terroir de prédilection, on l’accepte à la rigueur s’il est associé au Grenache, au Mourvèdre et à la Syrah. Comme à Montpeyroux (voir Carignan Story n°20), il faut des vignerons décidés et têtus pour que le Carignan ait une chance d’exister. C’est le cas ici avec deux investisseurs d’outre-Atlantique, John Goelet et Bernard Portet. Tous deux sont liés au Clos du Val, l’un des premiers domaines dignes de ce nom créé en Californie dans les années 70, domaine qu’ils ont bâti de leurs mains avant de s’aventurer en Australie, à Taltarni (Victoria) et Clover Hill (Tasmanie).

Amateur d’art, John descend en direct d’une vieille famille de négociants Bordelais, les Guestier, quant à Bernard, il est le fils d’un ancien régisseur de Château Lafite. Ils ont pris possession du domaine en 1998 sans tambours ni trompettes et, rien que pour cela, ils méritent notre estime. Songez qu’ils ont attendu plus de dix ans avant de faire parler d’eux. Pragmatiques, les Californiens ont sagement mis en place deux hommes de confiance sur ce domaine de 65 ha, dont 45 ha en production), Bernard Meunier et Arnaud Deville.

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À Nizas, on cultive une certaine forme d’élégance « à la Française » et cela se ressent dans le style des vins. Rien n’est brutal dans ce pur Carignan 2007 Vin de Pays de Caux. Merci au terroir, au cépage – les vignes ont plus de 60 ans - et aux conditions climatiques, c’est en effet la fraîcheur acide, la belle acidité en quelque sorte au contraire de celle qui agresse la bouche, qui domine et cela a pour avantage de ne point fatiguer le palais. Macération carbonique (grains entiers) pour 90 % de la cuvée, élevage de 8 mois en cuve, pas de pigeage, pas de remontage, réintégration du jus de presse, le fruit est bel et bien présent sur un registre cerise, mais sans emphase et avec un léger manque de pureté et de maturité probablement lié au millésime. Goûté sur un chocolat noir, à 70 % (équitable of course, et au quinoa soufflé!), ce match dû au hasard, sur fond de wuwuzelas, est assez séduisant : les tannins du cacao l’emportent un peu, mais ils semblent inviter le vin qui, de son côté, cherche à balayer le palais non sans fermeté, mais avec classe. Son prix? Juste un poil en dessous de 12 € départ cave TTC. Pour le reste, allez voir ICI

Michel Smith

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3 juillet 2010 6 03 /07 /juillet /2010 01:00

Ce soir, à Saint Jean de Fos (Hérault), Michel, Marc et moi participerons à la fameuse la Circulade des Terrasses du Larzac.

Imaginez la Jurade de Saint Emilion, mais sans les costumes, et sans Saint Emilion. C'est une fois autre Chooz, comme on dit à Givet.

Bref, Trois des Cinq du Vin réunis en un seul lieu, je crois que ça ne s'était pas vu depuis la fondation, à Angers, sauf peut-être sur Vinisud, et encore, brièvement. Alors que là, nous allons nous promener ensemble entre les vignes, ces lianes de folie, et déguster ensemble. Sans doute même avec des gens du cru, des professionnels et des néophytes, des producteurs et des attachées de presse, ça va être follement occitant - je vieux dire excitant. Surtout attachées.

Et puis, ça nous changera de nos 62 Chablis, hein, Marc!

Bon, je vous laisse, je vais profiter de quelques heures de fraiche (j'ai pas dit Frèche) pour réviser mes notes de dégustation - pas question d'être ridicule face à mes deux confrères, et puis, j'avais justement commencé la méthode de désapprentissage du Dr Quénioux - hiboux, choux, cailloux, Quenioux... Ca tombe mal... Je vais devoir repiquer au truc.

Si vous êtes bien sage, public aimé, on vous racontera, et on fera même des photos pour vous. L'été s'annonce bien, nicht wahr?

Hervé Lalau

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 00:07

 

Fruité ou boisé ? Telle est la question !


Si la tendance est à la diminution des goûts des élevages en chêne neuf et moins neuf, une proportion non négligeable des consommateurs (et des pros aussi) s’y réfère encore. Alors le truc, pour harmoniser les choses à table ou ailleurs… le verrier ARC International nous sort un atout majeur : les Arum’Up oaky et fruity collection Chef & Sommelier … c’est un peu compliqué, mais dans la vie, rien n’est simple.

 Arom Up Fruity 35cl

L’influence du contenant est importante, boire un vin sublime dans un verre à moutarde gâche complètement le goût, le détruit carrément si le verre est teinté en bleu turquoise p.ex., j’en ai fait l’expérience, mauvaise expérience !

Donc, la forme et la grandeur du verre influencent la perception qu’on a du vin. Alors pourquoi ne pas imaginer un modèle et un calibre dédiés à qui aime le fruit, puis d’autres mensurations pour les aficionados des fragrances boisées.

 Arom Up Oaky 41cl

Gadget ? Certes ! Mais n’aime-t-on pas s’amuser ?

Et si ça fonctionne,

c’est sympa quand on a qu’une bouteille, ça arrive mon pauv’ monsieur, ces deux verres peuvent faire plaisir à des invités des deux tendances, hé hé

 

Démonstration :

Commençons par un vin blanc annoncé vinifié et élevé pendant 11 mois en demi-muids. L’Inattendu 2007 Minervois Clos des Gravillas ne s’attendait pas à être versé dans le fruity et l’oaky. Un peu perplexe, comme moi, il exhale timidement un petit bouquet de fleur et de fruit blanc dans le premier verre. Voilà une constatation peu révélatrice, en principe, les blancs jeunes s’avèrent fruité. Le plus surprenant, c’est quand le nez se porte au second verre, le bois ne fait aucun mystère et porte son grillé toasté aux narines. Côté bouche itou, fruit chez l’un, boisé chez l’autre. Bien entendu avec un soupçon de l’un dans l’autre à chaque fois.

 blanc

Et les rouges ?

Château de Sabazan 2007 un Côtes de Saint-Mont fruité boisé plutôt sympa voit diminuer fraise et cerise au profit du toast et du grillé dans l’oaky, alors que juste avant le fruity apportait une ampleur fruitée et un rab d’élégance.

De plus, pour les deux couleurs, l’oaky précise le minéral du vin.

 photos catalogue Bleuze 146

Mais comment qu’on explique ça ?!!


La forme particulière des deux verres en est la cause. L’oaky est plus large en-dessous, ce qui fait servir le vin jusqu’au ¼ du volume, la chambre de respiration s’en voit agrandie, ainsi que la surface d’oxygénation.

Le fruity plus étroit se remplit jusqu’à moitié, la chambre de respiration diminue, ainsi que la surface d’oxygénation. Les arômes plus volatils des fruits se retrouvent plus concentrés et mieux diriger vers le dégustateur.

 Arom Up vin agite

 

¿¡ Instant pub !¿


Le Kwarx®, vous connaissez ?

Ces verres sont en Kwarx®  une alternative intelligente au cristal et signée ARC International. Sans plomb, il s’avère moins polluant à la fabrication et  recyclable à 100%.

Les atouts ne s’arrêtent pas en si bon chemin :

Le Kwarx® est parfaitement neutre sur l’échelle de la colorimétrie, ce qui permet de restituer au mieux la gamme chromatique des vins. Nuance, éclat et intensité de la robe d’un vin s’expriment ainsi fidèlement.

 

Pour les maladroits et y en a beaucoup...


Le Kwarx® possède une excellente résistance mécanique, due à sa structure et sa composition. Mais aussi grâce au procédé de fabrication comme la fusion intime et invisible entre la jambe et la paraison du verre qui garantit une surface parfaitement lisse sans aucune zone de faiblesse.

 

 

Combien qu’ça coûte ?


Pas plus de 8€ le verre, c’est raisonnable, et puis y sont pas moches

 

Bye

 

Marc

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 06:41

Je crois avoir déjà affirmé et affiché à maintes reprises ici même ma passion sincère et inébranlable pour le Beaujolais. Et c’est dans cet esprit d’aficionado pur et dur que je me suis rendu l’autre lundi, jour de Fête de la Musique, jusqu’à Paris à l’invitation des instances officielles (Inter Beaujolais) de cet autre fleuve Lyonnais, le troisième selon Léon Daudet, un homme que je ne porte pas en mon cœur, mais ça c’est une autre histoire. D’emblée, je regrettais de ne point voir dans cette assemblée aux faux airs de symposium le docte nez de notre maître, Jacques Berthomeau. Mais peut-être bronzait-il à la terrasse d’un café de village du Luberon…

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Le carnet de dégustation annonce la couleur...

On me pardonnera à ce stade une légère digression. Cela concerne l’amateurisme ou la légèreté désormais habituelle dans ce genre de manifestation qui consiste  à ne servir que des vins tièdes alors que la logique d’une bonne logistique, justement, suppose que l’on mette à la disposition du vin un simple rafraîchissoir composé de beaucoup d’eau et de quelques glaçons. C’est visiblement trop demandé et trop ruineux quand on a les moyens de réserver le service d’un grand hôtel de la rue de Rivoli. Mais je ne vais pas me lancer ici dans un énième plaidoyer pour le vin frais…

Passé ce moment d’incrédulité et de manque de réaction de la sommellerie, si tant est qu’elle existe encore, j’ai entrepris de visiter une par une les tables qui s’offraient au visiteur. Elles proposaient 4 à 6 vins censés montrer la grandeur beaujolaise dans un non moins grand millésime. D’où l’intitulé de la manifestation : « Fabuleux Beaujolais 2009 ». À ce petit jeu, je n’étais pas le seul : en loyal Zinzin, le sieur Egmont Labadie (http://zinzinsduzinc.over-blog.com) m’a semblé aussi actif que je l’étais. Et c’est peu dire ! Chaque table représentant un cru, elles étaient donc 10, plutôt 12 s’i l’on ajoute les tables Beaujolais et Beaujolais Villages. En conséquence, pas mal de pain sur la planche.

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Un magnifique bouquet de pivoines sur chaque table

N’en déplaise aux jaloux et mauvais coucheurs, j’attaquais par un excellent Brouilly de Georges Duboeuf dont j’allais apprécier aussi le Villages, ample, structuré et long tout en rejetant son Régnié (trop simple et léger), son Moulin à Vent (mauvais bois) et, dans une moindre mesure son Beaujolais qui, en dépit de sa franchise, brillait tout de même par l’éclat de son fruit. Pour en revenir à Brouilly, même si vous n’en avez rien à foutre, je vous livre mon préféré : celui de Jean Baronnat, à Gleizé, auteur d’un vin dense, structuré, complet et long.

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Passons à la table Chénas – le désordre est volontaire, car c’est mon cru préféré ! – et retenons le Château des Jacques au nez floral et à l’élégance altière et persistante. Il surpasse d’un poil le « Quartz » de Dominique Piron et la « Hante » de l’Alliance des Vignerons. Arrive Chiroubles avec une belle fraîcheur affichée par le Domaine des Marrans (Belleville), une franche longueur et fraîcheur côté négoce chez Henry Fessy et de superbes tannins fruités/poivrés chez Patrick Bouland (Villié-Morgon). 

Côte de Brouilly ne manque pas de vedettes, mais, en dehors des Maisons Neuves d’Emmanuel Jambon (Saint-Lager), nez fin, solide en bouche, belle acidité, longueur et fruit en finale, je préfère filer sur Fleurie avec un Henry Fessy souple mais structuré, poivré et long. Important cette notion de structure trop souvent négligée au profit du gras et de la lourdeur. Le Château de Fleurie, quant à lui, se distingue par sa matière, son équilibre et son élégance. Intéressante prestation de Coudert-Appert, sans plus, et je retrouve un autre de mes crus préférés, à cause du Canard, j’ai nommé le Juliénas.

Belle occasion de signaler le renouveau de la maison Ferraud (Belleville) à la fois négociant et propriétaire, comme ici avec ce Juliénas « Les Ravinets » au joli nez de bois brûlé, à la bouche prenante, vive, équilibrée et longue. Un peu plus fort cependant, Mommessin se distingue avec ses « Burlats », vin dense, serré, puissant, rocailleux, très cerise (burlat, of course) capable et devant, à mon sens, vieillir. Dernier vin intéressant dans cette appellation, le Clos de Haute Combe de Vincent Audras, tannins serrés et grillés, lui aussi fruité et capable de résister à 10 années de garde.

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David Cobbold retrouve ses amies du Beaujolais

Morgon arrive avec le Château du Chatelard, cuvée « Les Roches », sérieux au possible, bien balancé, très joliment fruité et long. Le Morgon de Marcel Lapierre apparaissait plus simple, bien que sympathique. J’arrive côté Moulin à Vent avec une « Cuvée des Hospices » (Romanèches-Thorins) de Collin Bourrisset, peut-être le vin le plus net, le plus clair de la dégustation : fermeté en attaque, mais superbe finesse et longueur. Autre découverte morgonnaise : Gérard Charvet à Chénas, toujours surprenant côté matière et finesse. Déçu par le Château des Jacques, austère, violent et trop boisé.

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La belle Lydie et son Régnié

Arrivé à Régnié (jadis aussi Durette), je fus séduit par le Château de La Terrière (Ciercé) au fruité frais, mais également par le Domaine Thierry Robin, certes souple en attaque, mais bigrement fruité, intense et long. Également un beau vin à la table de Lydie Nesme, la sémillante directrice des Hospices de Beaujeu qui livre un vin fin, ample et marqué par de beaux tannins. À Saint-Amour, j’ai retenu un intéressant « Albert Bichot » d’’Albéric Bichot (Beaune) et surtout un beau vin frais et très violette de chez Louis Max (Nuits-Saint-Georges). Mais la plus belle cuvée dans ce cru est peut-être celle du Domaine des Billards (Pontanevaux), un vin dense, épais, tannique et long, à la garde assurée.

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Le joyeux Bettane n'a qu'une hâte : discourir sur le Beaujolais

Le problème de la température du vin commençait à être pris en compte par certains producteurs jusqu’ici discrets – le Beaujolais d’Henry Fessy, par exemple, révélait enfin son aspect joyeux -, lorsque démarra sur les chapeaux de roues une conférence animée par Michel Bettane. Ce dernier, non content de posséder une maison dans la partie nord du Beaujolais, est de plus en plus mis en avant comme étant le chantre d’un vin qu’il connaît et qu’il boit volontiers.

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Parmi les groupies de Michel Bettane, ces jambes ne sont pas celles d'un Morgon... 

J’avoue avoir apprécié ce moment où, tandis qu’il nous expliquait « son » Beaujolais (entre parenthèse, il m’a semblé déceler qu’il n’était pas contre une étiquette « Bourgogne Beaujolais » ou « Bourgogne Gamay »), mon œil était fixé sur une paire de fort belles jambes… Les questions fusèrent sur le fait de savoir si oui ou non le Beaujolais pouvait s’offrir une nationalité bourguignonne. Il semblerait que oui, du moins telle fut mon interprétation. Historiquement, les grands négociants de la Côte d’Or ont toujours eu un pied en Beaujolais. On relève aussi qu’au vieillissement surtout, le gamay noir à jus blanc prend facilement des airs de pinot noir. Pour Michel Bettane, la macération beaujolaise n’est plus aussi uniforme que ce qu’on voudrait nous faire croire. « Elle compte des dizaines de variantes » et elle n’a que peu de différences avec ce qui se pratique traditionnellement en Bourgogne ou dans le Nord de la Vallée du Rhône. « La saturation d’une cuve en gaz carbonique n’est plus la règle », explique en génial observateur du terrain, Michel qui déplore au passage que l’on ait par trop simplifié la nature du terroir en Beaujolais, alors que l’on découvre grâce aux techniques nouvelles qu’il y a « des centaines de sous granites ». Il note aussi que, selon l’état de décomposition, de ces granites, la rétention d’eau s’opère différemment d’une appellation à l’autre et que cela ne correspond pas toujours « au découpage politique du début des appellations ». Comme je suis d’accord !

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Voici venir en magnum le très grand vin du jour...

La discussion s’est poursuivie tandis que des « vieux » millésimes nous étaient servis. Déception avec le Morgon 2002 de Marcel Lapierre : déjà trop vieux, simple, creux, un exemple de ce que peut donner la pratique du sans soufre. Superbe Moulin à Vent 2000 des Hospices de Romanèche-Thorins : riche, dense, beaux tannins, joli fruit et allure très Bourgogne. Moulin à Vent 1999 de Georges Duboeuf : joli nez, notes animales, puissance. Talentueux Côte de Brouilly 1999 de Georges Viornery : on sent le raisin hyper mûr, un peu cuit peut-être, prêt à boire, long. Autre Côte de Brouilly 1998 du Château Thivin, un peu sec et vieillot, mais qui se révèle frais et persistant quand on prend le temps de le réveiller. Une série de vins notés deux étoiles, c’est-à-dire moyens : Moulin à Vent 1993 Château des Jacques, Saint Amour 1989 de Loron (Vignes des Billards), Brouilly 1983 Château de la Terrière, Fleurie 1976 de Loron (Château de Fleurie). Pour finir, un inattendu Morgon Côte du Py 1976 du Domaine Louis et Claude Desvignes : un poil dur côté tannins, mais on a tout de suite l’idée d’un grand vin, à la fois minéral et au fruité grillé, mais qui ne masque pas la fraîcheur encore présente. Bon sang ne saurait mentir, ce domaine aujourd’hui dirigé par la jeune Claude-Emmanuelle Desvignes (huitième génération) vinifie trois lieux-dits de Morgon commercialisés à des prix très raisonnables. Le Côte du Py est issu de vignes de plus de 65 ans sur 5 ha. Voir le reste sur le site http://www.louis-claude-desvignes.comFinir sur ce grand vin de plus de 30 ans, vous l’avez compris, j’étais aux anges. 

Michel Smith

 

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Et pour finir, Georges Duboeuf retrouve Michel Bettane.

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 00:01

C'est la Fédération française des spiritueux qui l'annonce: en 2009, la consommation de spiritueux à progressé de 0,3%, à 372 millions de litres (+0,3%), ce qui, pour une année de crise, n'est pas à dédaigner.

Mais cette bonne tenue ne profite guère aux producteurs hexagonaux, car, au risque de vous surprendre, la première boisson spiritueuse consommée par les Français est... le whisky. Et de loin, puisqu'il représente 38% des achats, largement devant les anisés (29%). Vient ensuite la vodka, avec 5,7%. Et nos bons Cognacs, si prisés en Asie? Et nos grands Armagnacs? Les Français n'en consomment guère.

Je me rappelle d'un voyage de presse à Cognac, où me m'étais étonné de voir, à l'entrée de la ville, des panneaux de publicité pour une marque de whisky.

Rien que de très normal, finalement.

Je me demande tout de même combien de temps encore nos amis étrangers auront confiance dans les produits issus d'un pays où on ne les consomme plus. Et l'argument pourrait bientôt être appliqué au vin...

Hervé Lalau



 


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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 18:54

PichonLonguevilles

 

Pour nos amis non anglophones, voici le texte de Jim dans la langue de Molière, ou plutôt, de Messier...

C’est le moment de faire le point. Des caisses de Lafite s’échangent aux alentours de 15.700 euros et celles de Latour pour 13.000. Petrus, Le Pin et Ausone iront certainement beaucoup plus haut. Pensez à un prix et multipliez le par deux, c’est le principe.


Si l’on excepte les bouteilles bues par les millionnaires chinois et autres vedettes du football en mal de sensations après avoir été éjectées du Mondial, les grands Bordeaux rouges sont aujourd’hui surtout achetés au titre d'investissement.


J’ai le plaisir de vous annoncer que pour mieux refléter cette nouvelle réalité, deux vénérables institutions bordelaises, le CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux) et l’UGC (Union des Grands Crus) vont très bientôt changer de nom. Le premier juillet, ils deviendront respectivement le Crédit d’Investissement en Vins de Bordeaux et l’United Group Capital.


Actuellement, ces deux organismes planchent conjointement sur un lexique des investissements vineux. Les 5 du Vin ont pu se procurer un avant-projet  de ce travail.


Les vignerons y sont à présent qualifiés de créateurs d’actifs (asset creators).  Les égrappoirs deviennent des effeuilleurs d’actifs («asset strippers»), en référence aux effeuilleuses de cabaret. A partir de 2011, les dégustations en primeur deviennent  la Wine Asset Class Convention, et les critiques vineux sont rebaptisés  «analystes d’actifs». Dorénavant, les Second Vins s’appelleront «Dérivés», les Troisièmes et Quatrièmes  Vins, «Obligations pourries» (junk bonds).


D’ici à la fin de la décennie, la plupart des 61 Grands Crus Classés seront probablement produits aux fins d’investissement; c’est pourquoi  des cours de finance vont être proposés aux vignerons – pardon, créateurs de valeur – qui souhaitent se positionner sur ce marché.
Même si, comme les sardines de la fameuse histoire de Simon Loftus (Anatomy of the Wine Trade: Abe's Sardines and Other Stories), les vins seront rarement consommés, il est crucial qu’ils se montrent à leur avantage lors de la Wine Asset Class Convention, puisque c’est là que les notes des analystes fixeront les prix du marché.


Les actifs présentés en primeur devront avoir une robe profonde, des arômes de moka et de noix de coco, une bonne dose de fruits noirs  et de goudron, une structure veloutée et entre 13° et 13,5° d’alcool. On veillera à ne pas dépasser les 14°, car ceci n’est pas du goût de tous les analystes, ce qui peut faire baisser la cotation.


Les créateurs d’actifs veilleront également à ce que leurs actifs aient une durée de vie de 49 ans. Idéalement, ils devraient être parfaits pendant les 49 premières années, puis complètement passés à la fin de l’année suivante – en effet, les  actifs ayant une durée de vie inférieure à 49 ans sont classés comme actifs défectibles («wasting assets»), et les gains éventuels à la revente ne sont pas imposables.

 

1stGrowthassetgens Nouveau Premier Grand Cru Classé 'asset generator' en construction

 Jim Budd

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