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  • : Le blog de les5duvin.over-blog.com
  • : Cinq passionnés du breuvage de Bacchus parlent du vin sous toutes ses facettes.
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POURQUOI CE BLOG?

Ce blog est né de l'heureux hasard d'une rencontre, en 2010, au Salon des Vins de Loire d'Angers, autour d'un verre de rosé de Bourgueil - celui de Pierre Jacques Druet. Il y avait là cinq "plumitifs" du vin. Le rosé aidant, l'idée a germé de créer un espace commun.
Parce qu'à cinq, on peut aborder plus de thèmes.
Parce qu'on peut débattre.
Parce qu'on peut partager. Des coups de coeur, des coups de gueule, de l'expérience.
Et qu'est-ce que le vin sinon une boisson de partage?
De ces cinq, certains sont déjà des blogueurs confirmés, d'autres non.
Comme il y a les 5 sens, il y  a maintenant les 5 du Vin.

Les 5 du Vin

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QUI SOMMES-NOUS?

David Cobbold (Eccevino) est le plus français des journalistes anglais du vin, ou vice versa. Il a reçu en 2011 le Wine Blog Trophy pour  son blog, More than Just Wine.

Jim Budd, sujet de sa Gracieuse Majesté, est journaliste pour diverses revues britanniques. Amoureux des vins de Loire, il leur consacre un blog, Jim's Loire, primé en 2009 du Wine Blog Trophy.

Hervé Lalau est un journaliste français écrivant pour diverses revues et sites français, belges, suisses et canadiens. Son blog "Chroniques Vineuses" lui a valu le Wine Blog Trophy en 2010.

Michel Smith, PourLeVin, est un journaliste français établi en Roussillon, travaillant pour diverses revues et guides en France. Il s'intitule lui-même "Journaliste en Vins et autres Plats de Résistance".

Marc Vanhellemont est un journaliste belge travaillant pour divers magazines en Belgique et en France. Incontournable, sauf par la face nord.

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 00:18

...quand les vignerons se font remonter les bretelles…

 

Le week-end dernier, je participais au concours des Baux en Provence. Un challenge convivial qui vise à récompenser un vin par catégorie : rouges, rosés et blancs de cuve et d’élevage. Ma table jugeait ces deux derniers. Tout d’abord, les 2009, frais, enjôleurs, floraux, au fruité élégant, se départagèrent avec difficulté, chacun ayant son favori, un vrai concours quoi, tout semblait aller pour le mieux…

 

Les Baux en Provence 044

  C'est ça qu'on gagne, ça roule pas très bien et pas bien droit...

 

Arrivent les suivants, blancs élevés pour la plupart en barriques, chaque juré les évalue, puis on en discute. Lors de tour de table habituel, tout le monde les considère tous oxydés, et je dois acquiescer. En effet, ces 2008 présentaient une pointe d’oxydation, certes, certes, certes, mais avec un ressort et une fraîcheur qui sous-tendaient les matières riches, les arrondis suaves, les densités fruités et confites. C’est un style, après on aime ou on n’aime pas, Éloi en fait du comme ça, p. ex.

 

Pas de chance, notre cher président de table est œnologue.

Calmos, ses pairs! Je n’ai rien contre cette utile profession, mais comme chaque corporation, elle a son lot d’exécuteurs scrupuleux de la règle établie. Bref, quand un blanc présente une petite oxydation toute mignonne, eh bien môssieur, ça ne lui va pas du tout. On lui rajoute de l’éthanal, tant qu’on y est, et puis de la volatile. On assène tous ces défauts impardonnables en place publique et en pleine remise des prix, devant un aréopage de qualité, parmi lesquels, les vignerons incriminés. Personne ne moufte, moi pas plus qu’un autre, l’affaire est close, mais ennuie…

 

 

Les Baux en Provence 009 Avouez que c'est Baux!

 

Tout le monde peut se tromper, moi le premier. Pour en avoir le cœur net, j’en demande une bouteille que j’emmène le lendemain chez une copine œnologue, qui possède un domaine en Roussillon. Vous voyez que je n’ai rien contre ce noble et utile métier. Bref, nous dînons avec quelques-uns de ses amis et j’ouvre le vin incriminé, bon étalon des échantillons dégustés la veille.


Eh bien les copains, rien que des commentaires positifs ! Et quand enfin, je pose la question de l’oxydation, la réponse est: certes, mais ce n’est pas gênant, ça fait partie du produit, c’est un style, ça fonctionne bien avec ce qu’on mange, j’aime bien… Elle m’a même dit : «C’est une oxydation qui me plaît beaucoup »

 

Les Baux en Provence 169

 C'est elle, la Réserve du Mas qui nous a beaucoup plu

 

Conclusion


Ne faites pas comme moi, volez vraiment dans les plumes de ces oiseaux à la blouse blanche des doctes qui, bardés de leur connaissance scientifique et de leur expérience technique, vous persuadent qu’ils détiennent la vérité. Et puis, les vins des Baux valent un beau détour, même si les blancs sont en Coteaux d’Aix…

 

Bye

 

Marc Vanhellemont

 

 

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commentaires

L
<br /> Eh oui, Marc !<br /> Lorsque nous dégustions ensemble pour In Vino Veritas et que j’osais, en termes parfois un peu excessifs – j’étais jeune et impulsif – je l’admets, dire bien haut ce que la majorité pensait tout<br /> bas, notre « maître » Philou me traitait de « fouteur de merde » (en Stuyckien dans le texte). Il faut savoir dire – avec modération – les choses désagréables au bon moment.<br /> Feu « Papa Goffard » le faisait à merveille : sa gentillesse et la justesse de ses critiques les faisait accepter presque sans rancoeur.<br /> L’oenologue doit être un allié, un conseiller, un complice, pas un donneur de leçons. Ils sont TOUS de mauvais chimistes, de piètres microbiologistes, de petits botanistes. Certains sont bons<br /> dégustateurs, parfois même de bons vignerons. Mais, à part les très mauvais (et il y en a peu) ils ont certains avantages sur les autres participants à la filière : ils conseillent souvent<br /> plusieurs dizaines de domaines sur l’appellation, ils ont l’expérience du millésime et peuvent comparer les propriétés entre elles, ils sont plus détachés que nous et, enfin, ils sont capables de<br /> limiter les risques que nous prenons ou bien, au contraire, nous pousser à aller chercher le fruit un peu plus loin encore.<br /> En ce qui me concerne, j’ai une relation idyllique avec le mien – qui est pourtant bordelais d’extraction et aussi ingénieur agronome (ingénieur, quelle horreur !). Jamais il ne m’impose quoi que<br /> ce soit, et toujours il me présente les avantages et inconvénients de mes choix, tout en m’en laissant la responsabilité.<br /> Il va de soi que je préfèrerai toujours les vins d’un Thierry Allemand à ceux d’un Colombo, et ceux du Dr Nicolas (à Pomerol) à ceux de Michel Rolland. Mais il faut une place pour tout le monde ...<br /> ou presque. Je ne boirais pas du cru Sarkozy, tout de même, il y a des limites à l’ouverture d’esprit !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Halte au vin "nature"... car tous les vins sont dans la nature. Comme ils le mettent sur leur contre étiquette, le vin est "sans soufre ajouté". Zut alors !<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Ah, Gourgonnier, j'ai adoré leur rouge, qui m'a réconcilié avec le Vin Nature. Et j'aurais bien aimé t'accompagner pour voir les Baux autrement que sous la froidure.<br /> Tiens, voici ma chronique de janvier dernier:<br /> <br /> <br /> http://hlalau.skynetblogs.be/post/7578464/mas-de-gourgonnier-2008<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Vive les petites défaults si ils ajoutent quelque chose!<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Les oenologues ont tous peur de l'oxygène. Déformation professionnelle. En revanche tous se sont habitués aux notes de réduction, peu propices à une bonne expression des arômes et des goûts. Le<br /> Diktat de certains oenologues est inacceptable, ne serait-ce que pour la sauvegarde de la diversité des vins.<br /> <br /> <br />
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